- 31 août

Cannes : L'Oysteria : la symphonie marine de la Plage du Festival.

Alexandre Carbone, directeur de la Plage du Festival, et Cyril Chaplin, un écailler de renom

Au 19e siècle, cet emplacement accueillait les pionniers « Bains Bottin » fondés par Joseph Bottin et marquant les débuts des bains de mer à Cannes. Par la suite, le publicitaire Jean Mineur y établit la « Plage du Festival » ainsi nommée en raison de sa proximité avec l’ancien Palais des festivals. Ce riche passé a contribué à en faire l’une des plages privées les plus étendues de la Croisette. En 2011, la gestion de ce site emblématique cannois a été reprise par Annie Courtade et son fils Brice. Plus récemment, celui-ci s’est associé avec Gregor Mayoussier, ancien D.G. de l’hôtel Five Sens à Cannes, afin de perpétuer cette remarquable histoire, en se réinventant au fil du temps.

Après le réagencement élégant, moderne et convivial du restaurant, le site s’enrichit d’un tout nouveau concept à la décoration marine, l’Oysteria, venant parfaitement compléter l’offre de restauration. On y accède par l’entrée face au Carlton. La carte, résolument orientée autour des fruits de mer et des poissons frais, promet de combler les amateurs de gastronomie marine avec les trésors délicats et succulents que la mer a à offrir.

De l’huître charnue au homard délicieusement tendre, en passant par le ceviche de thon agrémenté de leche de tigre, avocat et pickles d’oignons rouges, chaque plat est une véritable odyssée gustative. La demi-langouste en salade, sublimée par un mélange d’agrumes, de fruit de la passion, de melon et de pastèque, se marie à une vinaigrette exotique pour une explosion de saveurs. Le loup grillé entier pour une personne satisfera les appétits les plus exigeants, tout comme les maniches au homard Homard entier et léger beurre citronné, tandis que le craquant plateau Festival reste un incontournable. Que ce soit en famille, entre amis ou en tête-à-tête, chaque bouchée devient une célébration des saveurs de la mer.

À la Plage du Festival, sous la direction d’Alexandre Carbone, on se laisse rapidement séduire par l’ambiance « Croisette ».

Face à au panorama mêlant la grande bleue et l’Esterel, vous pourrez savourer, parmi les délices proposés : un panier de crudités accompagné de sauce blanche, Caesar et anchoïade, une salade niçoise revisitée façon Festival : thon à l’huile d’olive, anchois, poivrons, oignons rouges, tomates, olives, œuf dur, basilic frais, le tout relevé d’un filet de vinaigre balsamique, une trilogie de burrata buffala : fumée, truffée et nature, servie avec un carpaccio de tomates cœur de bœuf et une focaccia, un mezze méditerranéen comprenant koussa mehchi, koussa ganoush, houmous, tzatziki et falafel, etc. Chaque plat est une invitation à un voyage gustatif, alliant traditions méditerranéennes et touches internationales, le tout dans un cadre idyllique entre flots bleus et Esterel.